Calgary – Selon une nouvelle étude des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), 53 % des investisseurs canadiens croient pouvoir réaliser leurs objectifs de placement au cours de la prochaine année, comparativement à 39 % en 2012.
Toutefois, plus de la moitié des Canadiens (51 %) ont échoué le test des connaissances générales en investissement faisant partie de l’étude, ce qui souligne l’importance que continuent de revêtir les initiatives des ACVM et de leurs membres en matière de sensibilisation des investisseurs.
L’Indice ACVM des investisseurs 2017, qui s’intéresse au comportement des investisseurs et aux incidences de la fraude en matière d’investissement dont sont victimes les Canadiens, a également révélé que les conseillers en placement en ligne (parfois appelés « robots-conseillers ») gagnent en popularité au Canada : 23 % des répondants déclarent qu’ils en utiliseront probablement un s’ils ouvrent ou transfèrent un compte. Toutefois, seuls 9 % des investisseurs canadiens détiennent actuellement un compte chez un tel conseiller, et seuls 16 % des Canadiens connaissent les services de placement en ligne automatisés.
« Il est encourageant de voir que les investisseurs canadiens se montrent positifs au sujet de leur avenir économique », a déclaré Louis Morisset, président des ACVM et président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers. « Quels que soient la conjoncture économique ou les rendements de leurs investissements, il importe que les investisseurs continuent de comprendre leurs investissements, connaissent les risques qui s’y rattachent et soient au fait des signes annonciateurs d’une offre frauduleuse. »
Voici quelques autres constatations :
- Les Canadiens demeurent la cible d’offres de placements frauduleux : 18 % d’entre eux estiment s’être fait proposer un placement frauduleux, une légère baisse par rapport à 22 % en 2016.
- Les Canadiens sont plus nombreux à utiliser une forme de médias sociaux pour obtenir de l’information sur les placements (43 % en 2017, contre 35 % en 2012). Plus précisément, Facebook (22 % en 2017 et 16 % en 2012) et YouTube (20 % en 2017 et 14 % en 2012) ont connu les hausses les plus marquées de la fréquentation.
- Les Canadiens sont moins nombreux à vérifier les antécédents de leur conseiller (29 % en 2017, contre 38 % en 2012). Ceux l’ayant fait ont consulté Internet, seuls 4 % s’étant adressés à l’organisme de règlementation de leur province.
Dans le cadre de cette étude, Innovative Research Group a interviewé en ligne 7 271 Canadiens adultes entre le 28 août et le 2 octobre 2017, en français et en anglais. On a pondéré l’échantillon en ligne selon l’âge, le sexe et la province ou le territoire à l’aide des données du recensement de 2016 de Statistique Canada afin de refléter le profil démographique de la population.
On peut consulter les versions française et anglaise des points saillants de l’Indice ACVM des investisseurs 2017sur le site Web des ACVM et ceux de leurs membres.
Les ACVM ont élaboré des outils pour aider les investisseurs à vérifier l’inscription et à éviter la fraude en matière d’investissement. Ces ressources figurent dans la section Outils de l’investisseur du site Web des ACVM et les investisseurs sont invités à visiter le site pour s’informer davantage sur la façon de prendre des décisions éclairées.
Les ACVM sont le conseil composé des autorités provinciales et territoriales en valeurs mobilières du Canada. Elles coordonnent et harmonisent la réglementation des marchés des capitaux du Canada. Elles ont pour mandat de protéger les investisseurs contre les pratiques déloyales et frauduleuses par la réglementation du secteur des valeurs mobilières. À cette fin, elles s’efforcent notamment de sensibiliser les investisseurs aux risques, aux responsabilités et aux avantages associés à l’investissement.
Renseignements :
Sylvain Théberge |
Kristen Rose |
Hilary McMeekin |
Alison Walker |
Jason (Jay) Booth |
Marissa Sollows |
David Harrison |
Steve Dowling |
Kimberley Ryan |
Rhonda Horte |
Jeff Mason |
Tom Hall |
Shannon McMillan |
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