Sondage des Autorités canadiennes en valeurs mobilières sur la sensibilisation des investisseurs 2016 : un nombre croissant de Canadiens revoient leur tolérance au risque

Vancouver – Un sondage mené par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) indique que l’évolution de l’économie (38 %) et les recommandations d’un conseiller financier (36 %) sont les deux principales raisons pour lesquels les investisseurs qui ne revoient pas régulièrement leur tolérance au risque l’ont fait au cours de la dernière année. Les changements importants dans la vie ont été cités dans 17 % des cas. Le nombre d’investisseurs ayant réévalué leur tolérance au risque au cours de la dernière année a connu une hausse marquée (61 %) par rapport à la proportion obtenue en 2012 (49 %).

Les résultats sont tirés de l’Étude des ACVM sur la sensibilisation des investisseurs 2016, quatrième sondage réalisé sur les connaissances en placements des Canadiens, sur leurs comportements en tant qu’investisseurs et sur l’incidence de la fraude en matière d’investissement, les trois premiers ayant été réalisés en 2006, en 2009 et en 2012. L’étude de 2016 comprenait également de nouvelles questions sur les obstacles à l’adoption d’un comportement éclairé en matière d’investissement et l’accès à l’information sur les placements.

Le sondage révèle que depuis 2006, le pourcentage de Canadiens ayant un conseiller financier a augmenté graduellement, passant de 43 % en 2006 à 56 % en 2016. Par ailleurs, la plupart des investisseurs s’en remettent principalement à leur conseiller pour la recherche d’information sur les placements. 7 investisseurs sur 10 ont fait appel à leur conseiller en placement la dernière fois qu’ils ont cherché de l’information, soit plus que toute autre source d’information. Les autres sources d’information comprenaient les médias traditionnels (27 %), le site Web des banques ou des institutions financières (26 %) et les parents et les amis (26 %).

« Puisqu’une majorité de Canadiens s’en remettent à leurs conseillers en placement, il est essentiel que ces derniers revoient régulièrement l’information avec le client, notamment sa tolérance au risque, afin de s’assurer que ses placements cadrent bien avec sa situation actuelle et ses objectifs futurs », a déclaré Louis Morisset, président des ACVM et président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers.

Les répondants au sondage estiment que l’autorité en valeurs mobilières de leur province est l’une des trois sources d’information les plus fiables concernant les placements, les autres étant les conseillers financiers et les sites Web des banques et des institutions financières.

Au-delà de ces changements importants, le sondage révèle que sur certains sujets, les proportions sont demeurées stables par rapport aux sondages précédents :

  • les connaissances des investisseurs en matière de placements sont demeurées stables; dans les sondages de 2016 et de 2012, 6 Canadiens sur 10 ont répondu correctement à une majorité de 7 questions mesurant leurs connaissances en la matière;
  • en hausse de 3 points comparativement à 39 % en 2012, 42 % des répondants ont conscience de l’existence des autorités en valeurs mobilières;
  • près d’un Canadien sur cinq, ou 22 %, a déclaré s’être fait proposer un placement apparemment frauduleux, une légère diminution par rapport aux 27 % obtenus en 2012;
  • parmi ceux à qui l’on a proposé un tel placement, près de 30 % ont indiqué avoir dénoncé la dernière tentative, une proportion stable par rapport aux 29 % obtenus en 2012.

Les nouveaux sujets de recherche dans l’Étude des ACVM sur la sensibilisation des investisseurs 2016 abordaient les obstacles à l’adoption d’un bon comportement et ont permis de conclure ce qui suit :

  • Malgré l’augmentation constante du nombre de Canadiens ayant un conseiller, 3 investisseurs sur 5 ont déclaré ne pas avoir vérifié son inscription.
  • Les principaux obstacles à la vérification de l’inscription d’un conseiller sont « Je ne sais pas comment vérifier l’inscription » et « Je n’ai pas besoin de vérifier l’inscription d’un conseiller qui travaille chez une grande institution financière ».
  • En revanche, la plupart des Canadiens seraient intéressés à vérifier l’inscription s’ils savaient comment faire. Ils estiment qu’il vaut la peine de vérifier l’inscription, 69 % étant en désaccord avec l’énoncé « La vérification de l’inscription est trop compliquée et n’en vaut pas la peine ».
  • La plupart des Canadiens, soit 78 %, ont déclaré que s’ils changeaient de conseiller, ils vérifieraient probablement son inscription.

Dans le cadre de l’Étude des ACVM sur la sensibilisation des investisseurs 2016, Innovative Research Group a interrogé 4 298 adultes canadiens en ligne du 10 au 20 février 2016, en français et en anglais. L’échantillon en ligne a été pondéré selon l’âge, le sexe et la province ou le territoire de résidence à l’aide des données du Recensement de 2011 compilées par Statistique Canada, et ce, afin de créer un profil correspondant au profil démographique de la population.

On peut consulter les Faits saillants de l’Étude des ACVM sur la sensibilisation des investisseurs 2016 en ligne en français et en anglais sur le site des ACVM. On peut aussi en consulter les principales constatations sur les sites Web des membres des ACVM.

Les ACVM ont élaboré des outils pour aider les investisseurs à vérifier l’inscription et à éviter la fraude en matière d’investissement. Les investisseurs peuvent consulter ces ressources dans la section Outils de l’investisseur du site Web des ACVM et sont invités à visiter le site pour s’informer sur la façon de prendre des décisions éclairées.

Les ACVM sont le conseil composé des autorités provinciales et territoriales en valeurs mobilières du Canada. Elles coordonnent et harmonisent la réglementation des marchés des capitaux du Canada. Elles ont pour mandat de protéger les investisseurs contre les pratiques déloyales et frauduleuses par la réglementation du secteur des valeurs mobilières. À cette fin, elles s’efforcent notamment de sensibiliser les investisseurs aux risques, aux responsabilités et aux avantages associés à l’investissement.

Renseignements :

Sylvain Théberge
Autorité des marchés financiers
514 940-2176

Kristen Rose
Commission des valeurs mobilières
de l’Ontario
416 593-2336

Mark Dickey
Alberta Securities Commission
403 297-4481

Alison Walker
British Columbia Securities Commission
604 899-6713

Jason (Jay) Booth
Commission des valeurs mobilières
Manitoba
204 945-1660

Andrew Nicholson
Commission des services financiers
du et des services aux consommateurs
Nouveau-Brunswick
506 658-3021

Tanya Wiltshire
Nova Scotia Securities Commission
902 424-8586

Janice Callbeck
Office of the Superintendent of
Securities, Île-du-Prince-Édouard
902 368-6288

Carl Allwood
Bureau du surintendant des valeurs mobilières
Terre-Neuve-et-Labrador
709 729-2956

Rhonda Horte
Bureau du Surintendant des valeurs
mobilières, Yukon
867 667-5466

Jeff Mason
Bureau des valeurs mobilières Nunavut
867 975-6591

Tom Hall
Bureau du surintendant des valeurs
mobilières, Territoires du Nord-Ouest
867 767-9305

Shannon McMillan
Financial and Consumer Affairs
Authority of Saskatchewan
306 798-4160